Rencontre avec Vanessa, nouvelle habitante de Sainte-Croix.

Vanessa SEGURA s’est installée au Veyou en mai 2016 avec José, son mari, et ses 2 enfants, Sacha 4 ans ½ et Elena 2 ans ½. Cette jeune maman nous explique que, mariée à un gendarme, elle a connu plusieurs mutations qui l’ont amené du Nord-Pas de Calais vers la région lyonnaise. Après Villeurbanne, puis Villefranche, la voici maintenant sur le Diois. Leur 1ère résidence dioise fut à Die, quartier Fondeau, petite maison assez sympa, mais malheureusement très chère. La famille a donc été intéressée par la proposition de DAH d’un tout nouveau logement sur Sainte-Croix.

Vanessa dit avoir été très bien accueillie par la mairie et les habitants du village. Des événements, Soupe de la Sorcière, inauguration de la mairie, rencontres entre habitants, vœux du maire, ont largement favorisé leur intégration.

Elle dit apprécier tout ce qui s’organise autour des enfants : l’école de Sainte-Croix qui accueille le petit Sacha, le centre de loisirs avec ses activités qu’il attend avec impatience chaque mercredi et les projets en cours pour la petite enfance comme une maison d’assistance maternelle … sous oublier bien sûr l’espace jeux en bas de chez elle qui permet à Sacha et Elena de se retrouver avec les copains et copines en toute sécurité …

Cette jeune maman, maintenant assistante maternelle, est heureuse de bénéficier de cet environnement favorable aux enfants, d’apprécier chaque jour la superbe vue qu’elle a de chez elle sur Moutiers et Ramiat et de faire de belles ballades en famille le long de la Sûre …

Danièle LEBAILLIF

2016, une année record pour l’essor de Sainte-Croix

Fin 2016 a vu l’aboutissement de la réhabilitation de l’ancienne Maison des Sœurs, devenue la résidence « Le Veyou ». Les 6 appartements proposés se sont vite remplis et nous avons vu arriver au village :

La famille Segura et ses 2 enfants, la famille Abbinante (3 personnes), la famille Martin et ses 2 enfants, Jean-Marie Merlevede, Véronique Eugene, Anthony Poncet.

Une maison au centre du village, proche de l’église, a été restaurée et propose 2 nouveaux appartements, eux aussi très vite occupés : Marion Charrier et ses 2 enfants, Guillaume Delli Coli et Camille Chauvet qui ont eu un bébé cette fin d’été…

Un couple de jeunes retraités s’est installé dans le haut du village, Jean-Luc Printemps et Charline Lefebvre. Après avoir vécu dans plusieurs régions de France où les avait amenés leur activité de directeur de centre de vacances pour Jean-Luc et de guide patrimonial pour Charline, ils ont décidé de se fixer pour leur retraite à Sainte-Croix. Passionnés d’histoire et de vieilles pierres, ils se sont vite intégrés à la vie associative du village pour la restauration de l’église-temple et ont proposé cet été des visites guidées de Sainte-Croix qui ne manquent pas de nous étonner … A voir absolument !

Mathieu Verillaud a repris la maison de Nathalie Nellis. Travaillant actuellement en Inde, il souhaitait trouver un pied-à-terre en France pour venir se ressourcer de temps en temps dans une région qu’il connaît déjà depuis son enfance. Ses parents, retraitée et quasi retraité, nous ont dit avoir l’intention de venir assez fréquemment à Sainte-Croix dès que leur activité le leur permettrait …

Bilan 2016 : 25 nouvelles têtes, 4 enfants de plus dans notre petite école et bientôt 3 de plus encore … Des idées nouvelles, des expériences passionnantes, une mixité enrichissante …

Sainte-­Croix bouge, se renouvelle et c’est génial !

Danièle LEBAILLIF, Sainte­Croix

Quelques nouvelles d’ACOPREV

L’Association Communale de Production d’Energies Vertes fait avancer son projet avec détermination. Le conseil d’administration se réunit mensuellement pour échanger les informations et prendre les décisions.

Le projet ACOPREV a été promu par AURA-EE (AuvergneRhôneAlpes-EnergieEnvironnement) comme site-pilote d’un réseau intelligent (microgrid) pour l’autoconsommation en région rurale dans le cadre du projet européen PEGASUS. Le numéro 1 des informations concernant ce projet est consultable sur le site acoprev.fr.

C’est un encouragement de taille qui motive un peu plus, s’il en est besoin, les acteurs investis pour sa réussite. Toutefois, cette reconnaissance de la validité de notre ambition a besoin de recueillir le soutien de nos concitoyens au profit desquels sont déployés ces efforts.

Dans ce domaine le dernier conseil d’administration a du constater que l’information donnée par l’association était loin d’atteindre la grande majorité de nos concitoyens. Nous avons donc décidé d’informer le Conseil Municipal, tous les adhérents qui nous ont fourni leur adresse mail, la feuille de Quint, les journaux locaux et de renseigner plus abondamment notre site acoprev.fr.

Après la réunion publique du 11 Juillet destinée à informer plus largement, nous avons prévu d’en réaliser une autre fin de l’année ou début 2018. Nous souhaitons une salle où soit réuni le maximum de Quintous de Saint Julien et de la vallée pour que cela ne reste pas le projet de quelques uns mais qu’il soit compris, discuté, peut-être infléchi dans l’intérêt commun de tous.

Actuellement, le projet est dans la phase de mesure des puissances installées et des profils de consommation d’énergie, phase indispensable pour dimensionner correctement les installations photo-voltaïques, les liaisons et les stockages d’énergie. Les personnes concernées ont réservé un accueil souvent très cordial aux bénévoles qui leur demandaient des renseignements et l’autorisation de mettre des instruments de mesure sur leur installation.

Il a été intéressant de constater à cette occasion combien il serait possible de réduire les coûts de l’énergie consommée par des mesures relativement simples et peu coûteuses. Notre aide sera apportée ultérieurement à toute personne ayant le souci de gérer sa consommation au plus juste prix.

Nous n’oublions pas les questions relatives à la mobilité propre grâce à l’hydrogène et rencontrons actuellement un certain nombre d’experts de la question ainsi que des constructeurs d’équipements pour orienter notre projet et organiser une ou des journées de démonstration des équipements déjà en fonctionnement. A ce titre nous adhérons tout à fait au projet ZEV (Zero Emission Valley) de la Région en attirant l’attention de celle-ci sur la desserte des régions touristiques rurales.

D’ici la fin de l’année nous attendons dans les prochains jours la désignation du bureau d’études qui nous épaulera pour les choix techniques et économiques ainsi que pour la mise au point d’un compte d’exploitation prévisionnel indispensable avant la création d’une structure apte à faire les investissements adéquats et à les gérer .

Notre projet est aussi le vôtre : n’hésitez pas à poser des questions, à faire des suggestions et surtout à participer. C’est important pour sa réussite.

Le C.A. ACOPREV

Un été festif avec Valdec’Quint

Un été festif avec Valdec’Quint

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les adhérents de Valdec’Quint ont eu droit à un été festif et culturel particulièrement varié !
Voici, pour ceux et celles qui n’en auraient pas profité, un petit résumé de ces événements .

La saison estivale a débuté à la mi-­juin, avec humour, grâce à l’artiste Antoine Brugières qui présentait des textes de Dario Fo à l’Épilibre.
Humour oui, mais humour décapant. De l’histoire d’un jongleur de mots au conte d’Icare et Dédale, la quinzaine de convives présents se sont régalés de cet humour décalé, mais aussi des succulentes frites maison préparées par des adhérents de l’association !

Début juillet, la programmation est restée dans le domaine des arts vivants, avec la pièce de théâtre « Comme dans du verre brisé » présentée à Vachères­-en­-Quint. Malgré le froid et les rafales de vent, l’ambiance était
joyeuse et les spectateurs ravis ! Puis vint la mi­-juillet, et un second spectacle proposé par Arbre Compagnie. Cette fois­-ci, rendez-vous
était donné dans la cour de récréation de l’école de Saint-­Julien­-en­-Quint, et la météo était de la partie. Les trente personnes présentes ont pu se régaler d’une histoire burlesque présentant deux femmes, Yvonne et Marie-­Louise, qui attendent désespérément le retour de leur grand amour, Ernest.

L’heure était ensuite venue pour un peu de musique. L’association a donc accueilli le groupe « Facteurs Chevaux » pour un magnifique concert dans le jardin de l’Épilibre.
Une scène en palettes (merci Stéphanie !), deux voix et des guitares pour du folk mélodieux aux textes à la fois riches et emplis de douceur.

Mais la saison n’était pas encore terminée.
Qui aurait cru qu’une pièce de théâtre, organisée à Saint­-Andéol village un jeudi soir du mois d’août, rassemblerait une petite centaine de spectateurs ? Personne !
Cette balade théâtrale, “Les âmes lointaines”, se déplaçait d’un cimetière familial au lavoir du village en passant par le salon de particuliers.
La nuit noire et la lune rayonnante ont donné aux textes de Guy de Maupassant tout le côté angoissant et effrayant qui était recherché !

Puis, c’est le chanteur et compositeur diois Martin middle M qui nous a subjugué de sa voix et de son univers poétique inspiré de folk américain. Au travers de ses chansons, Martin middle M a partagé avec le public venu en
nombre sa fascination pour les grands espaces américains et le voyage. Une
particularité de cet artiste qui chante en anglais, est d’introduire chacune de ses chansons par des petits textes en français.
Ainsi, même le public non anglophone pouvait comprendre l’univers dans lequel l’artiste nous entraînait !

Enfin, ce fut un réel plaisir pour l’association d’accueillir, pour son dernier concert dans les locaux de l’épilibre, une artiste de la vallée !
Carole Jaques venait en effet présenter son dernier album, “Même pas peur”, accom­pagnée par son collègue musicien Marco Polio. Ce spectacle appelé “Cocktail de chansons servi sur un plateau” a permis aux spectateurs de découvrir ces deux artistes, tantôt drôles, parfois plus sérieux, avec des
chansons présentées en solo et d’autres en duo !
Merci à tous ces artistes et… vivement l’été prochain!

Envol d’un aiglon à Ste-Croix

Juillet 2017. Christiane, ornithologue amateur scrute tous les matins l’aire de reproduction d’un couple d’aigles royaux. Les parents tournoient dans le ciel, au dessus de la Drôme, incitant l’aiglon à s’envoler.

Cela fait plusieurs semaines que le duvet du jeune aigle a fait place à un plumage sombre avec des taches blanches, qu’il s’agite de plus en plus et s’adonne à des exercices de musculation en vue de son futur envol. On peut le voir sautiller sur le nid en battant des ailes. Il aimerait y aller, d’autant qu’il commence à avoir faim. Les parents ont espacé leurs apports de proie depuis plusieurs jours, attisant sa faim pour l’inciter à quitter le nid. Aujourd’hui, maman aigle tournoie autour du nid, un lapin dans les crocs. On pourrait presque l’entendre crier « viens donc goûter à ce bon civet ».

L’aiglon n’en peut plus. Il se tient au bord de l’aire, saute de plus en plus haut. Ça y est, il saute dans le vide. Aujourd’hui commence sa vie d’aigle, son apprentissage, sa route vers l’autonomie. Bientôt il volera au dessus de la Sûre, ses parents lui apprendront le vol, la chasse. Il traquera mulots, lapins, oiseaux et autres petites proies. En route vers l’autonomie. Les parents eux vont bientôt recommencer leur cycle, en espérant qu’un autre aiglon verra le jour au printemps prochain.

L’aigle royal est une espèce protégée. A ma connaissance, deux couples nichent dans la vallée, l’un à Ste Croix, l’autre en fond de vallée, sur les hauteurs des bonnets. Nous ferons mieux connaissance avec cet oiseau de légende dans le prochain numéro de la feuille de Quint. Vos témoignages seront très appréciés.

JC Mengoni