Ce qui s’est passé dans la vallée

Ce qui s’est passé dans la vallée

Vachères-en-Quint

Maison Escaron: La commune de Vachères-en-Quint a fait l’acquisition d’une partie de la « maison Escaron » (quartier Mouret à Vachères) fin 2016. La maison et les terres ont été divisées entre trois acheteurs : la commune, Marie Cabrol, habitante de Vachères, et Terre de Liens.

La commune devrait commencer les travaux au premier trimestre 2017 afin de couvrir l’ensemble du bâtiment.

Juliette Pinault

Un mariage “pas comme les autres”: Arrivées des mariées, éclatantes de couleurs, portées par la fourche d’un tracteur, cérémonie sur un char à foins superbement décoré, discours du maire très très décontracté et souriant, énormément de monde… Florence et Nathalie ont dit “oui” le 17 décembre dernier à Vachères-en-Quint. Le dernier mariage dans la commune datait d’il y a bien longtemps (Hubert et Christine Fèvre). Proficiat!

Jean-Claude Mengoni

Saint-Andéol

Employé municipal : Manu Habrard a cédé sa casquette d’employé municipal à un autre Manu. Félicitations à Manu Munoz pour cette nouvelle fonction au service des habitants de St Andéol.

Un parking à St-Andéol: Un groupe de réflexion a été chargé par le conseil municipal d’étudier avec les propriétaires terriens de St Andéol (M. Raillon, familles Nal, Aubert, Kaspar) les lieux potentiels où pourraient être créées des zones de parking à St Andéol village et à Ribière. Il s’est réuni samedi 10 septembre 2016 pour examiner le cas de St Andéol, jugé le plus urgent. La population du village a en effet triplé en moins de 10 ans. Le nombre de voitures a suivi la même courbe ascendante. Les personnes présentes se sont accordées sur la nécessité de prévoir un parking de 10 places ou plus, proche du village afin de désengorger la place et la rue principale. Un lieu, accepté par les 4 propriétaires, a été identifié. Affaire à suivre.

Pas de champignons mais une bien belle rencontre: Samedi 19 novembre. L’association Farandéol avait donné rendez-vous aux habitants de St Andéol pour une journée pendant laquelle nous devions cueillir, préparer, déguster craquerelles, pieds de mouton, lactaires et autres habitants des bois d’automne. Si ce n’est que de champignons, il n’y en avait pas vraiment cette année …

Qu’à cela ne tienne. Nous avons fait honneur au gibier offert par l’Acca de St Andéol. L’un avait préparé des pommes de terre, l’une du gratin, une salade ou un dessert. Jean-Claude et Michel Maillet avaient allumé le four à pains, un petit groupe avait lardé, ficelé les épaules d’un sanglier et d’un chevreuil, le tout avait cuit lentement … Caramba que c’était bon ! Peu à peu, les chasseurs se sont joints au groupe d’une trentaine de St Andéolais(es) dans une ambiance très conviviale. Le repas et le temps avançant, l’Acca a décidé de ne pas chasser l’après-midi, ce qui a permis à Daniel, le président, d’ouvrir quelques bonnes bouteilles de clairette (Daniel est viticulteur bio à Ponet St Auban). Prenant la parole, il a exprimé sa volonté de « remettre cela » tous les ans, souhait partagé par tous et toutes, à en croire la force des applaudissements. Maryline et Laeticia ont entraîné les moins timides dans des farandoles (Ah, donc, le nom de l’association vient de là ?) autour de l’accordéon de Catherine Roy. Qui a dit que chasseurs et non-chasseurs vivaient dans des mondes de défiance ? St Andéol a donné la preuve du contraire cet après-midi d’automne baigné par l’envie de faire la fête ensemble sous un soleil très souriant. « On a jamais vu cela » ai-je entendu à plusieurs reprises. Il est clair que le souhait de tous et toutes était et demeure qu’on voie cela souvent ! Merci à Jean-Michel, Eric et Françoise qui nous ont expliqué comment préparer le gibier (et ont fait le gros du boulot), à toutes les personnes présentes. Un message aux autres : vous avez manqué une bien belle rencontre ! Pas grave, il y en aura d’autres tout aussi joyeuses.

La traditionnelle galette des rois à St-Andéol: La mairie de St Andéol avait donné rendez-vous début janvier aux habitants du village, aux agriculteurs y travaillant ainsi qu’au club « les Quintous » pour la traditionnelle galettes des rois. Occasion pour Eric Bayart de résumer les travaux réalisés en 2016 et de parler des 3 chantiers 2017: la carte communale, l’adressage numérique et l’assainissement.

La carte communale consiste à tracer les frontières des zones qui seront constructives, à l’exclusion des autres zones où les permis de construire seront refusés. L’assainissement devrait permettre de se conformer aux directives européennes (et françaises) qui imposent aux communes de gérer les effluents de leurs habitants. L’adressage – nommer ses voies et numéroter les habitations – facilitera l’acheminement du courrier, des colis et autres transports – publics ou privés – ainsi que les interventions de secours. Il est le préalable obligé à l’installation du très haut débit Internet à laquelle la commune a souscrit. Des bureaux d’étude ont été désignés – ou vont l’être rapidement – pour aider le conseil dans ces projets d’ampleur.

JC Mengoni

Saint-Julien-en-Quint

Un groupe de travail pour envisager la production d’énergie verte: En préambule de la réunion tenue le 9 Février dans la salle communale de St Julien en Quint, Mr le Maire, Alain VINCENT, précise que l’esprit de cette réunion n’est pas un exposé mais l’ouverture d’un dialogue avec les concitoyens partageant la même belle vallée. Elle fait appel à une équipe de personnes convaincues et déterminées à faire bouger les choses de manière à passer d’une organisation centralisée et vulnérable, en cas de crise, à une organisation plus décentralisées relevant de l’initiative locale pour accéder aux moyens de subsister: énergie, nourriture… Les arguments évoqués pour cette production portent sur des points négatifs (lignes mal entretenues, interventions gérées à distance, augmentation sensible des coûts à prévoir) mais aussi positifs (souci des producteurs de réduire les pertes en ligne, coopératives de production dans le Vercors et la Gervanne, croissance très rapide d’une filière hydrogène d’une grande souplesse pouvant fournir soit du courant en cas de panne soit du carburant pour véhicules adaptés. C’est un projet de longue haleine nécessitant une forte adhésion créatrice de liens.

Les solutions envisagées ont été la méthanisation mais principalement l’hydraulique et le photo-voltaïque en toiture ou au sol. Les applications sont l’autoconsommation de l’énergie produite, le stockage pour faire face aux pointes de consommation ou aux pannes du réseau et l’approvisionnement d’une station hydrogène pour la mobilité: vélos, voitures… Un groupe de travail est en cours de constitution. Les personnes voulant s’y impliquer sont les bienvenues et peuvent s’inscrire le plus tôt possible soit au secrétariat de la mairie soit à la permanence d’Epilibre. Gérard Dellinger

Sainte-Croix

Le Point-lecture de Sainte-Croix est ouvert à tous les Quintous: Bienvenue à tous les amateurs de lecture et à ceux qui le deviendront ! Notre Point-lecture à Sainte Croix (salle de l’ancienne Mairie) vous est ouvert le Vendredi de 17 à 19 heures et le Mardi de 15h30 à 16h30, un créneau plus particulièrement réservé aux enfants des écoles.

Vous y trouverez une multitude d’ouvrages (romans, géographie, voyages, politique, médecines douces, policiers, science fiction, BD, livres pour la jeunesse, etc…) avec plus de 1000 ouvrages offerts grâce à la motivation et à la générosité de l’ensemble des habitants.

Notre permanence conviviale et chaleureuse sera aussi un moyen de rencontrer des habitants du village, de la vallée et des environs et de “papoter” un peu !! A bientôt donc !!

Renée Dusautoy

Le centre de loisirs: “Sainte-Croix Junior” :

Depuis octobre 2016, le Centre de Loisirs « Sainte-Croix Juniors » a vu le jour dans les nouveaux locaux municipaux de Sainte-Croix. Il est ouvert tous les mercredis de 12h30 à 17h30 et pendant les vacances scolaires en fonction des besoins et des inscriptions qui en découlent. Les 2 animatrices accueillent avec entrain, bonne humeur et beaucoup d’idées innovantes d’activités, les enfants de 4 à 12 ans, issus de tous les horizons, afin de découvrir, se rencontrer, jouer et rire ensemble.

Pour plus de renseignements, vous trouverez le règlement intérieur et le dossier d’inscription sur le site de Sainte-Croix. A bientôt

Stéphanie

Les « courge-rageux » de Sainte-Croix :  A Sainte-Croix, une rencontre autour de la soupe des sorcières a eu lieue en octobre, le dernier mercredi avant les vacances scolaires. Durant tout l’après midi, pendant que des habitants, bénévoles, épluchaient, coupaient, touillaient pour confectionner leur mystérieuse recette autour de grands chaudrons sur la terrasse de la mairie, que d’autres décoraient et installaient la salle……Une petite quinzaine d’ enfants du village de Sainte-Croix et de Pontaix (scolarisés à Ste-Croix ou pas), réunis autour des animatrices du Centre de Loisirs «  Sainte-Croix Juniors » se déguisaient, se maquillaient et venaient à chaque porte du village quémander des friandises. Leur récolte fut fructueuse et ils n’avaient plus d’appétit pour déguster la soupe à 18h, accompagnée ensuite de gaufres faites maison et de la boisson potion magique de toutes les couleurs…..Les adultes, eux, venus nombreux avec leurs bols, ne se sont pas faits priés pour se faire servir ou même en emporter. La cinquantaine de personnes, joyeuses et repues se sont promis de se retrouver pour d’autres occasions.

Josiane Brocaud

2017 : Valdec’Quint en transition

2017 : Valdec’Quint en transition

Quelques objectifs

– Un local – l’Epilibre – vivant, ouvert, qui VOUS appartient

– L’émergence de projets basés sur l’échange, le partage

– Une organisation légère et souple pour que VOS projets soient possibles

– Deux salariés pour VOUS aider

Quelques projets possibles pour la vallée

– Des achats groupés pour augmenter notre pouvoir d’achat

– Des vergers partagés gérés par les habitants

– Une recyclerie accessible à tous les habitants

– Des fêtes, des jeux, des activités de rencontre

– Un four à pain par village accessible à tous les habitants

– Des légumes et des fleurs partagé(e)s

– Du covoiturage

– Des énergies renouvelables

Et … Vos projets

En serez-vous ?

Venez à l’AG dimanche 26 mars à partir de 10h.

Nous en parlerons tous et toutes ensemble !

Au programme :

10h-10h30 : Café-thé-jus-croissants

10h30-11h30 : Assemblée Générale et élection du nouveau Conseil d’Administration

11h30-14h : Apéritif et repas offert par l’association.

Édito

Il a fait bien froid cet hiver. On n’avait pas connu de températures aussi basses depuis quelques années. Quel contraste avec l’hiver dernier ! … Notre terre argileuse, travaillée avant les gels, est bien décompactée. Les tracteurs, motoculteurs, bêches et grelinettes vont pouvoir entrer en action dès que le soleil aura quelque peu asséché le sol.

Nous vous donnons rendez-vous le 26 mars à l’AG de Valdec’Quint où l’association proposera une évolution très novatrice à ses adhérents. St Julien verra 1er dimanche de mai sa brocante annuelle. Cette année, ce sera sous le soleil, promis, juré !

Nous vous souhaitons un bon printemps, au rythme des fêtes de village et autres moments de rencontre privilégiés.

JC Mengoni

Comptines

Coup de blues

Un coq mélancolique

Arpentait son enclos

Son âme poétique

Ne trouvait point d’écho.

Alors, le cœur gros,

Il lança son Cocorico !

Et… oh ! ont fleuri illico

De beaux coquelicots.

Jujubes et jalousie J – Ge

Un jour un geai jugea judicieux

De déjeuner de jujubes et de courgettes

Au jardin de Juliette.

Le jars, toujours jaloux du geai

Se jeta sur les aubergines

Du verger de Justine.

Justine et Juliette ont fort morigéné

Jars et geai qui ont juré

De ne jamais jamais recommencer !

Paix royale U

Dans son tutu de tulle

Assise sous un saule

Une libellule fait des bulles.

C’est Ursule.

Le saule ondule

Et puis sourit

Le corbeau crie :

« Une libellule qui fait des bulles

Mais, c’est ridicule ! »

Telle une mule

Têtue

De ce tumulte

Ursule n’a cure

Elle fait ses bulles

De libellule.

Au crépuscule Ursule eut froid

Elle enfila un pull

Un pull à petits pois.

Le corbeau en resta coi.

Ruches et abeilles le long de la Sûre

Ruches et abeilles le long de la Sûre

En se promenant dans notre vallée, on aperçoit de plus en plus de ruchers, petits et grands. Même si autrefois, la plupart des familles élevaient des abeilles, souvent dans des troncs creux, le nombre d’apiculteurs avait diminué largement ces quelques dernières décennies. La prise de conscience du rôle des abeilles dans la biodiversité a depuis peu poussé des habitants – parfois très amateurs comme moi – à rejoindre les apiculteurs chevronnés. Nous irons à la rencontre de quelques-uns d’entre-eux dans le prochain n° de la feuille de Quint. En attendant, faisons connaissance avec cet animal extraordinaire.

Un corps ingénieux

Rien que l’étude de leur corps, de leurs récoltes et de leurs transformations démontre l’ingéniosité de ces petites bêtes. Voyez plutôt. La lèvre inférieure, velue, s’allonge au cours de la quête. Elle est parcourue par un sillon qui forme un tube d’aspiration pour récolter les nectars. Les antennes, organes sensitifs d’une subtilité aiguë, captent les sons et les odeurs. Elles sont à la fois l’ouïe, l’odorat et le toucher. Le thorax sert d’attache aux quatre ailes membraneuses, légères et horizontales au repos. Les pattes postérieures chez l’ouvrière sont munies de cavités ou corbeilles pour l’emmagasinage du pollen et son transport. Outre le miel issu du nectar des fleurs, qui nourrira la ruche pendant l’hiver, les abeilles amassent le pollen, qu’elles agglomèrent en pelotes jaunâtres dans la “corbeille” de leurs pattes arrière. Le pollen, également appelé “pain des abeilles” est réservé aux ouvrières et aux faux bourdons, qui en consomment près de 25 kg par an et par ruche. Le corps des butineuses se couvre de pollen lors du passage de fleur en fleur. Il sera ainsi déposé sur le pistil des fleurs femelle. Ce phénomène, appelé pollinisation, est à la base de l’apparition des fruits. Autre transformation magique des abeilles, la gelée royale est réservée à certaines larves destinées à devenir ces infatigables faiseuses de vie que sont les reines. La gelée royale est un miel savamment fabriqué, enrichi d’hormones et de vitamines. Grâce à une pré-digestion profonde, les nourrices spécialisées élaborent cette substance exceptionnelle qui permettra à l’unique mère de la ruche de vivre plus de trois ou quatre ans, alors que l’ouvrière succombe vers huit mois, dans les cas les plus favorables.

Une organisation étonnante

Les abeilles sont vraiment fascinantes. Leurs fonctions changent dans le temps. Les deux premiers jours qui suivent leur naissance, les abeilles sont affectées au nettoyage des cellules. Du 2e au 11e jour de vie, elles nourrissent les larves, prennent soin du couvain et de la reine. Du 11e au 20e jour, elles assurent la réception du nectar à l’entrée de la ruche, gèrent le stockage du pollen, évacuent les déchets vers l’extérieur et se chargent de bâtir les alvéoles de cire et de les polir. Au-delà du 20e jour, elles deviennent butineuses et ont la charge d’approvisionnement. La ruche abrite jusqu’à 80 000 ouvrières en mai et juin, toutes sœurs et filles de la reine. Sa production annuelle peut atteindre 40 kilos de miel par an. La reine a pour unique mission de pondre jour et nuit. A la belle saison, elle pond au rythme infernal, mais nécessaire, d’un œuf par minute, soit près de 2000 œufs par jour.

Quand une abeille découvre une source de pollen ou de nectar et veut prévenir ses sœurs, elle ne fait pas de long discours. Une petite danse suffit. Elle attire les autres butineuses, offrant quelques gouttes de son nectar récolté. Puis, par un frétillement, elle décrit un huit dont l’inclinaison par rapport au soleil indique l’angle de vol qu’il faut maintenir. Plus la danse est rapide, plus la récolte s’annonce abondante. Les butineuses reçoivent le message et s’envolent séance tenante. Les butineuses meurent après quelques jours et plusieurs centaines de km parcourus.

Les plantes utiles

Toutes les plantes produisent du pollen. Seules les plantes appelées « mellifères » produisent du nectar ou du miellat, substances à partir desquelles les abeilles fabriquent le miel. Si vous possédez un jardin, ou même simplement quelques jardinières sur un balcon ou un rebord de fenêtre, plantez et cultivez des espèces mellifères. Vous participerez ainsi à la vie des colonies. La présence des abeilles favorisera la pollinisation des arbres fruitiers et plantes potagères. Les espèces rustiques et les fleurs sauvages sont souvent plus riches en pollen et nectar que les fleurs sophistiquées. N’hésitez pas à laisser croître dans une portion de votre jardin les « mauvaises herbes » : pissenlit, ortie, achillée, serpolet, pâquerettes, sainfoin… Vous pouvez aussi semer des mélanges de fleurs des prés, trèfle, bleuet, coquelicot, luzerne, qui composent de très jolis tapis colorés.

Les abeilles aiment, comme nous, le verger et le potager ! Elles se régalent entre autres des fleurs de légumes comme les courges et les tomates ainsi que de toutes les aromatiques : thym, romarin, menthe, sauge, mauve, verveine, bourrache, marjolaine (ou origan), camomille… En n’oubliant pas la lavande qui fleurit en été. Les fruitiers leur apportent de la nourriture. Certains en hiver comme le noisetier. Ou en début de printemps comme les cerisiers ; mais souvent bien avant que les fleurs de nos montagnes n’apparaissent en masse. Alors … cet automne, plantons des fruitiers !

(à suivre dans le prochain n°)

JC Mengoni