C’était jeudi 23 mai, après quelques jours frais et humides, quel bonheur de voir le soleil et de préparer la première soirée en plein air de la saison !

Débroussaillage de la cour (en laissant tout de même quelques friches, soyons cohérent.e.s !), mise en place des tables et des chaises et derniers petits préparatifs…

Laurent arrive et déjà nous échangeons sur les fleurs qui bordent la route qui mène à St Julien, puis sur les abeilles, l’agriculture… et les échanges continuent, au fur et à mesure de l’arrivée des habitant.e.s.

Et c’est au soleil couchant avec les montagnes en toile de fond – comme pour mettre en exergue l’absurdité des paysages de monocultures dont il témoignait -, que Laurent nous raconte son expérience. De son début comme commercial en produits agrochimiques jusqu’à sa reconversion et son installation comme producteur de volailles, nous l’accompagnons dans son cheminement personnel de distanciation avec un système économique destructeur du vivant. Car la réflexion était bien celle-ci : comment créer une économie pérenne où l’être humain devient producteur d’une alimentation saine, en coopération avec le vivant.

Malgré le froid de la fin de journée, nous restons et entamons des échanges et un débat riche : les perspectives de la paysannerie, les promesses du coopératif, le positionnement citoyen…

Alors oui, la vallée de Quint est un bel endroit pour exposer et échanger sur ces sujets car, de toute évidence, ici les mots sont des graines qui déjà germent et fleurissent.

Laurent Delatouche

Pour retrouver Laurent, c’est ici !